Ma cabane dans le ciel
L'amour y dure 100 ans
Il n'y a jamais de guerre
Après la pluie vient le beau temps
On ne s'y souvient de rien
Mais on sait faire feu de tout
Il y a des lits à baldaquins
Et des croûtes sur nos genoux
Des assiettes en porcelaine
Et des jouets en acajou
Le soir on dîne par terre
Mais on fait l'amour debout
Ma cabane dans le ciel
On y a toujours 20 ans
Sais-tu que les hirondelles
Ne comptent plus les printemps ?
Comme au mois d'août à Marrakech
Le soir on s'habille en blanc
Et tous les jours de la semaine
Se déguisent en dimanche
Des chemises en flanelle
Sèchent dehors dans le vent
Et je te dis je t'aime
Car c'est bientôt le printemps
Ma cabane dans le ciel
On ne se dit jamais au revoir
C'est comme ça c'est la règle
Les trains ne quittent jamais la gare
Il n'y aura jamais de trêve
Pour celui qui la brûlera
Il n'y aura jamais de rêve
Pour celui qui n'y croit pas
Ma cabane je la dessine
Sur une falaise d'Étretat
Sur une plage où n'habite
Qu'un seul amour à la fois
Ma cabane est toute petite
Elle tient dans un mouchoir
Dans un éclat de rire
Dans le creux de tes bras
Ma cabane dans le ciel
Tu n'auras plus jamais froid
Les bateaux blancs rentrent l'hiver
Et s'échouent dans nos draps
Les matins goûtent l'orange amère
Il règne sur les matelas
Tes cheveux dorés de princesse
Une odeur de tabac froid
Comme au mois d'août à Marrakech
Le soir on s'habille en blanc
Et tous les jours de la semaine
Se déguisent en dimanche
Des chemises en flanelle
Sèchent dehors dans le vent
Et je te dis je t'aime
Car c'est bientôt le printemps
Ma cabane dans le ciel
On ne se dit jamais au revoir
C'est comme ça c'est la règle
Les trains ne quittent jamais la gare
Il n'y aura jamais de trêve
Pour celui qui la brûlera
Il n'y aura jamais de rêve
Pour celui qui n'y croit pas
Je ferai installer là-haut
Une salle de cinéma
Qui passera des Tarantino
Que l'on ne regardera pas
Ma cabane est construite
Dans tes yeux, Rebecca
Dans tes éclats de rire
Dans le creux de tes bras
Les traces de rouge à lèvre
Que tu laisses sur les mégots
Se transforment en groseille
Dès qu'il fait un peu beau
Le lierre pêche dans ses filets
Le soleil de novembre
Et les neiges éternelles
Qui ne peuvent plus t'attendre