La musique m’aide à trouver la sérénité. Je ne peux pas y échapper » : à 21 ans, Stéphane Legar est déjà une star en Israël. Et il va l’être partout ailleurs.
D’origine Togolaise, Stéphane a grandi dans un environnement multiculturel. Ses parents travaillent à l’ambassade du Nigéria à Tel Aviv. A la maison on parle français, à l’école également. Le weekend, on va à l’église, on chante et on danse dans la communauté africaine. Stéphane grandit aussi au son du R’n’B et du hip hop américain. Foot, basket, tennis, judo, natation : très sportif et très actif, il commence à danser dès ses 14 ans. Rapidement, il participe à des compétitions - on le remarque dans des publicités ou des shootings mode. Son visage n’est pas inconnu lorsqu’il poste ses premiers sons sur YouTube.
Les réseaux sociaux s’emballent pour ce beau gosse, sa fière allure et sa jeunesse, sa générosité non feinte et sa bonne humeur contagieuse. Ses influences ? L’afrotrap, les musiques ivoiriennes et congolaises, les clips occidentaux qui le fascinaient enfant. Le tout passé au mixeur d’une pop universelle. Car Stéphane Legar – dont le nom de scène est un diminutif du mot « garçon », tout simplement - est un citoyen du monde polyglotte qui évolue naturellement entre Occident, Afrique et Orient.
Rendant hommage à l’extraordinaire vitalité de la scène africaine contemporaine, se nourrissant de la trap façon Migos, de la pop de Rihanna ou de Will.i.am, les chansons de Stéphane Legar ont été enregistrées à Paris, aux côtés de Julio Masidi (qui se cache derrière les tubes d’Aya Nakamura). Elles témoignent de sa faculté à partager ses voyages intérieurs avec le plus grand nombre, de sa volonté de raconter des histoires. Le single « Vida Loca » puise son inspiration dans le baile funk, raconte l’amour du chanteur pour la danse et, plus largement encore, la vie. « Je veux rester qui je suis, affirme-t-il. J’aime la danse, et tout autant la nature et la méditation. La seule arme qui vaille face à l’adversité, c’est la force mentale. »
Avec le temps, Stéphane a compris qu’il n’avait pas besoin d’être un personnage, juste d’être lui-même, et de créer son propre style en jetant des ponts entre différentes cultures. On n’est pas seulement d’où l’on vient, on est également ce qu’on a décidé d’être. Dans un monde anxieux, volontiers violent, souvent absurde, Stéphane Legar a décidé d’être heureux. Ca tombe bien, nous aussi – et sa musique est l’un des meilleurs moyens d’y parvenir.