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Créé en 1831, le corps d'armée de la Légion Étrangère? accueille des soldats étrangers et permet aux nouvelles recrues de faire table rase du passé sous le célèbre képi blanc. La « Légion », qui a pris une grande part aux conquêtes coloniales, s'est dotée depuis sa création d'un orchestre d'une centaine de musiciens.
Présentée lors des principales manifestations officielles, la Musique de la Légion Étrangère possède depuis 1860 son propre hymne baptisé le « Boudin », une marche au pas cadencé due à Wilhem, alors directeur de l'orchestre. En outre, l'harmonie principalement composée de cuivres, de fifres, de percussions et de solides voix s'est constitué au fil des ans et des missions d'un répertoire ad hoc d'une soixantaine d'oeuvres auxquelles s'ajoutent des refrains célèbres issus de divers registres, de « La Marseillaise » de Rouget de Lisle et « La Chanson de l'oignon » à la marche de Kenneth Alford « Le Soleil brille », thème principal du film Le Pont de la rivière Kwaï (1957), « Lili Marleen » ou le « Non, je ne regrette rien » d'Édith Piaf.
En 1999, à la restructuration de l'Armée de Terre, la Musique de la Légion perd son titre de Musique principale et voit ses effectifs réduits à cinquante-cinq musiciens. L'année 2013 marque une étape dans l'histoire de la formation avec la parution sous le label Deutsche Grammophon de l'album Héros - Legio Patria Nostra mêlant hymnes militaires, refrains populaires et thèmes classiques.