AVANT LA NUIT 💿 🌘 https://labrique.lnk.to/odc-concert
Histoire humaine, aventure musicale, L’Or du Commun tient aux visions protéiformes de Loxley, Swing et Primero. De leurs débuts dans un garage du sud de Bruxelles aux plus grandes scènes des festivals d’été, les trois amis n’ont rien calculé. Jamais. Leur trajectoire s’est tracée dans l’instant, à l’instinct et, surtout, à l’écart des plans marketing et de toute stratégie commerciale. Parti de rien, curieux de tout, le groupe a construit sa réputation à la sueur du front, à l’écoute d’une passion partagée et de personnalités croisées sur la route. D’un premier micro offert à l’ami Roméo Elvis à un plébiscite des talents de Lous & The Yakuza, L’Or du Commun a toujours prôné un jeu collectif, tourné vers l’avant. Dans le game depuis une décennie, le trio donne aujourd’hui une suite à ‘Sapiens’. Trois ans après la sortie de ce premier essai, l’heure est venue de célébrer ‘Avant la Nuit’.
Conçu entre une vie à la radio pour Loxley et des sorties solo pour Swing et Primero, ce nouveau disque témoigne d’une liberté de mouvement, mais aussi d’un besoin de faire les choses autrement. Loin de sa zone de confort, L’Or du Commun s’est inventé un futur entre Paris et Malmédy, Bruxelles, la Flandre et la Wallonie. Imaginé dans différents studios, façonné au contact de plusieurs beatmakers, cet album est un laboratoire d’idées et de sons. Né à l’aube de la crise sanitaire, ‘Avant la nuit’ est aussi un ouvrage visionnaire. Sous les mots, les morceaux offrent un autre éclairage à l’actualité. Quasi prophétique, le refrain de ‘Ciel rouge’ annonce la couleur. Là où les thèmes de la solitude (‘Sable’) ou de la révolte (‘Cassé’) se heurtent désormais aux vérités d’une société trop longtemps confinée.
Si ‘Avant la Nuit’ embrasse l’instant, l’album est surtout le réceptacle de sentiments personnels : des instants vécus, exposés au grand jour, sans retenue. Accompagné, ici et là , par Lous & The Yakuza, Caballero, Zwangere Guy ou Roméo Elvis, L’Or du Commun souligne également l’esprit de famille qui, depuis toujours, règne au cœur d’une scène bruxelloise ambitieuse et solidaire. De pulsions collectives en confessions intimes, la pochette du disque croque la cacophonie ambiante à l’aune d’une fresque surréaliste. Entre chien et loup, clin d’œil à Magritte ou aux génies du pop art, la scène illustre la frénésie d’une génération animée par de grandes convictions et quelques contradictions. Une fureur de vivre à écouter sans tarder. ‘Avant la Nuit’, tout simplement.