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Née à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, le 30 mai 1977, Adrienne Pauly passe son enfance dans l'ambiance des plateaux de cinéma entre une mère scénariste et un père réalisateur et acteur qui se rencontrent sur le tournage de Violette Nozière de Claude Chabrol (1978).
Après des études de théâtre au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, complétées par des apparitions dans des téléfilms (Julie Lescaut, Le comte de Monte Cristo), Adrienne Pauly se dirige vers le 7ème art en 1996 et cumule des petits rôles de longs-métrages : Terminale de Francis Girod en 96, Au c?ur du mensonge (Chabrol) et Mille bornes (Alain Beigel) en 99, La Caracole de son frère jumeau Marco Pauly, puis Le Droit chemin (Mathias Gokalp, 2004).
Las, la jeune femme qui souhaite davantage exprimer sa personnalité originale et extravertie n'y trouve pas son compte et bifurque vers la chanson, dans une voie entre Juliette Gréco (pour la robe noire), Brigitte Fontaine (la douce excentricité) et Catherine Ringer (l'attitude parigote rock). Une première démo en 2004 et quelques prestations parisiennes en groupe aboutissent à la signature d'un contrat. Son premier album homonyme (octobre 2006) est un réjouissant défilé de vignettes du quotidien interprétées avec la justesse du second degré. Le succès de « J'veux un mec » est suivi par « La Fille au Prisunic », également écrit par Alister.
En 2007, la chanteuse est nommée aux Victoires de la musique dans les catégories « Album révélation » et « Artiste révélation » sans obtenir de récompense. Elle convainc sur scène à l'Elysée-Montmartre ou au festival Solidays, reprenant « Marcia Baïla » et « Tous les garçons et les filles » ou posant sa voix nicotinée sur « Même si tu revenais » (dans la compilation-hommage Claude François Autrement) ou « Y'a d'la joie », dans une publicité pour Badoit.
Au printemps de l'année suivante, Adrienne Pauly renoue avec le 7ème art dans Bellamy de Claude Chabrol, où elle doit donner la réplique à Gérard Depardieu. La chanteuse s'efface alors au profit de l'actrice pendant une décennie, jusqu'à la sortie en janvier 2018 de l'album À Vos Amours (titre clin d'oeil à Maurice Pialat), porté par les titres « L'Excusemoihiste » et « J'veux tout, j'veux rien ».
