Jennifer Yaa Akoto Kieck est née en 1989 à Hambourg en Allemagne, d'un père ghanéen et d'une mère allemande. Son père musicien professionnel dans le style higlife, l'entraîne à sa suite à travers le monde durant son enfance. Ghana, Cameroun, Tchad, France, ou Togo sont ainsi visités avec la patrie de son père pour port d'attache avant un retour en Allemagne. Armée de leçons de piano, Y'akoto se produit pour la première fois sur scène à treize ans.
Y'akoto pratique alors avec son groupe un mélange où se retrouvent rock, reggae, soul, et funk. Elle se dirige ensuite vers un style electro à l'adolescence, puis bifurque de nouveau vers des effluves hip-hop. Y'akoto est également danseuse et obtient un diplôme de professeur dans cette discipline. Elle décide finalement de se consacrer intégralement à la musique à l'aube des années deux-mille et s'emploie à élaborer son style. Y'akoto est aidée dans la finalisation de sa recherche par le trio de producteurs allemands regroupés sous le nom Kahedi. Les membres de Kahedi sont connus pour avoir travaillés individuellement avec des artistes locaux ou d'envergure internationale comme Kruder & Dorfmeister, DJ Hell, Aloe Blacc, ou Bryan Ferry.
Mise dans des conditions optimales, Y'akoto signe avec Warner Music et sort en 2011 l'EP Tamba qui fait grand bruit en Allemagne. En voie de reconnaissance dans son pays, Y'akoto fait plus que confirmer une réputation flatteuse avec l'album Baby Blues en juin 2012 où elle égale Irma ou Ayo. La néo-soul teintée de folk et nourrie de musique africaine s'est trouvée une nouvelle ambassadrice, et pas des moindres.