Redonner ses lettres de noblesse à la chanson populaire : c’est avec cette volonté chevillée au corps et cœur que Myra fait résonner sa voix grave aux accents suave sur la nouvelle scène musicale française.
Artiste à l’esthétique soignée, qui tient la musique pour un artisanat minutieux et complet, elle pousse la perfection jusque dans son univers visuel, développant depuis ses moodboards jusqu’au montage de ses clips un univers chaud, enveloppant et ultra-léché.
Son nouvel EP, Après la pluie, sonne comme une promesse, qu’elle incarne jusque dans sa chair puisque tatouée sur son dos. A travers les titres qui le composent, le projet traverse les émotions et évoque poétiquement ceux qui partent et ce qu’il reste, épousant les oscillations des âmes entre douleur, résilience et quête de sens. Sensible et délicat, le projet promet d’encore faire chalouper les corps pour soigner les têtes.
Sortir un projet sur le deuil à tout pile 27 ans, c’est peu commun : elle l’a pensé comme un anti-club des 27. Bien loin des mythes de l’artiste maudit et déconnecté, Myra aspire à vieillir, durer, et aider.
Entourée de musiciens de talent qui proposent à ses côtés une vraie expérience, elle a joué sur la scène du Studio 104 à la Maison de la Radio pour l’Hyperweekend de Radio France le 25 janvier. Il faudra néanmoins s’armer de patience pour la véritable fête qui aura lieu à la Cigale le 22 janvier 2026.