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La formation de Kula Shaker découle du groupe The Objects of Desire, qui fit se rencontrer en 1988 le chanteur et guitariste Crispian Mills (fils et petit-fils d'acteur né le 18 janvier 1973) et le bassiste Alonza Bevan, devenu The Kays en 1993 avec le batteur Paul Winterhart et l'organiste Jay Darlington.
Fasciné par l'Inde et la spiritualité hindouiste, Crispian Mills revient d'un périple dans le pays-continent quand il décide de réactiver son groupe de rock largement influencé par les sixties et le psychédélisme en particulier. The Kays sort deux EP et se produit au festival de Glastonbury en 1993, avant de prendre le nom de Kula Shaker en l'honneur d'un saint tamoul.
Signé par Columbia après un concours, le quatuor sort le single «Tattva », suivi de « Grateful When You're Dead », « Hey Dude » et « Govinda », tous classés dans les charts. L'album K, n°1 à sa sortie en octobre 1996, constitue le meilleur démarrage depuis Definitely Maybe d'Oasis. Il termine avec la certification double platine quand sort le single «Hush », classé n°2.
Dans la foulée du succès débute une étrange controverse sur la mise en avant de la swastika par le groupe et les déclarations peu claires de Crispian Mills au sujet du nazisme. Le single « Sound of Drums » calme les esprits au printemps 1998, mais le deuxième album Peasants, Pigs & Astronauts pâtit de la controverse, se classant à la 14ème place en mars 1999. Miné par les mauvaises vibrations, Kula Shaker décide de se saborder.
Chacun vaque à d'autres occupation, Crispian Mills notamment avec le groupe The Jeevas qui enregistre deux albums et obtient un vrai succès au Japon. En 2002 sort la compilation Kollkted: The Best of Kula Shaker. En 2004, Mills, Bevan et Winterhart se retrouvent et engagent le batteur Harry Broadbent. En août 2007, le troisième album Strangefolk, produit par Tchad Blake, Sam Williams et Chris Sheldon, marche dans les pas du précédent avec son single « Great Dictator (of the Free World) ». Kula Shaker tourne intensément en Europe et au Japon.
De retour de tournée, le quatuor file en studio donner une suite. Annoncé par le single « Peter Pan R.I.P » en avril 2010, l'album Pilgrim's Progress arrive à la fin du mois de juin. En 2016, le groupe revient après unelongue pause discographique. Son cinquième album, K 2.0,enregistré avec l'aide de Duck Blackwell (Olly Murs, The Saturdays)entre l'Angleterre et la Belgique, prolonge la nouvelle orientationmusicale esquissée sur Pilgrims Progress, à savoir unfolk-rock intégrant les influences indiennes qui ont fait sasingularité dans les années 90.
