Jeune homme originaire de Metz, Chapelier Fou (Louis Warynski pour l'état civil) fait l'apprentissage du violon classique au Conservatoire dès l'âge de six ans, puis du clavecin. Cependant, plutôt que de se plier aux règles musicales du domaine classique, il préfère jouer dans des formations moins conformistes et enrichir sa palette instrumentale au contact de l'electro, de Kraftwerk à To Rococo Rot. Il tire son nom d'un personnage du conte Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll.
Les claviers et l'ordinateur deviennent des instruments indispensables à sa musique mélangeant des samples de vieux disques de jazz, classique, pop rock ou musiques du monde à des boucles et autres trouvailles sonores. Les collages de Chapelier Fou se retrouvent sur un premier EP autoproduit en octobre 2007. En avril 2008, Chapelier Fou est la révélation du Printemps de Bourges. L'homme orchestre étonne le public avec son violon et ses machines, agrémentant son répertoire de multiples variations en direct.
En mai 2009, l'EP 6 titres Darling, Darling, Darling est publié par le label Ici d'Ailleurs, suivi d'un deuxième EP2 en novembre avec sept nouveaux titres. Ce qui était une rumeur devient l'un des phénomènes musicaux de l'année, confirmé par la publication de son premier album 613 en mars 2010, comprenant douze compositions fraîchement sorties de son chapeau. L'artiste est ensuite invité dans des festivals aussi différents que Les Francofolies de la Rochelle ou le Sziget de Budapest en Hongrie.
C'est plus près de chez lui qu'il se produit en 2011 pour une série de prestations au Centre Pompidou-Metz. Reconnu internationalement avec son style unique, Chapelier Fou passe une bonne partie de 2012 entre l'Ecosse, l'Australie par deux fois et la Nouvelle-Zélande. C'est aussi l'année de la sortie de son deuxième album intitulé Invisible. Toujours entre electro, contemporain et musique de film, Chapelier Fou livre Deltas en septembre 2014.