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Le groupe parisien electro Kojak est né de la rencontre entre le DJ Grégoire Galian, ingénieur du son et ancien membre d’un groupe de rock hardcore converti à la techno et DJ Vas (Cyril Vaschetto de son vrai nom), ex membre du groupe de rap parisien Mauvaiz Graîne. Tous deux, ils commencent à produire des titres entre house, techno et hip hop avant d’enrôler un chanteur soul répondant au nom de Jayhem… En 1997, Kojak est né. Les trois acolytes sortent un premier maxi intitulé Funky House For Your Kunkt Head sur Nekko Records, le label de Grégoire. Au vu du succès du disque (vendu à 4000 exemplaires), le label Pro-Zak Trax décide de les signer en janvier 1998. Les prestations live de Kojak font vite parler d’elles. Le son du trio, entre house décomplexée et rugueuse, hip hop, soul et dance laisse le public pantois d’admiration lors des nombreuses soirées animées par le groupe. En véritable groupe house de scène, Kojak livre son premier album en avril 1999, baptisé Crime in the City.
Le « son Kojak »…Les dix neuf titres de l’album suscitent l’intérêt de la critique et du public. Et l’éclectisme du groupe, sa manière de fusionner house funky, trip hop, hip hop et soul, plait également au public anglais, qui s’arrache le disque du trio parisien. Le « son Kojak » existe bel et bien. Le groupe s’atèle à ce qu’il sait faire de mieux : la scène, et les tournées en festivals en Europe et dans le monde. Puis, après avoir écoulé plus de 50 000 exemplaires de Crime in the City, Kojak se remet au travail et lire en 2001 une double compilation de mixes baptisée Kojak Soundsystem, un florilège racontant les influences musicales du groupe. Il faut attendre 2003 pour voir la sortie du deuxième album du groupe. Après avoir beaucoup tourné, voyagé, digéré une multitude de nouvelles influences, Kojak sort Every Room on Every Floor. Emmené par le single « Art To Breathe », le disque installe définitivement Kojak comme l’un des artistes electro français les plus importants…
