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Après avoir officié aux choeurs pendant près de 10 ans au sein de différents combos au Danemark, ce fan des Pink Floyd ayant grandi à Copenhague aux côtés d'un père mélomane, décide fin 2011 de sortir de l'ombre et de repousser ses limites en lançant un projet solo sous le drôle de sobriquet d'Indians. Søren Løkke Juul, de son vrai nom, se fait remarquer à la suite de la publication d'un morceau autoproduit intitulé Magic Kids, publié sur le web en décembre 2011. Après avoir circulé de blogs en blogs et sur Youtube, c'est finalement chez 4AD que l'extrait atterrit et retient l'attention.
Tout s'enchaîne relativement vite pour le Danois. 4AD lui propose de composer d'autres titres, ce qu'il accepte. Il obtient de fait un contrat avec le label de son homologue nordique Efterklang et de quelques dignes représentants du folk atmosphérique comme Bon Iver. S'ensuit l'enregistrement de son premier effort, Somewhere Else, pour lequel Juul a enregistré lui-même l'intégralité des instruments dans un studio de la campagne aux alentours de Copenhague.
Un album de folk pop contemplatif et mélancolique mêlant acoustique et électronique et évoquant en toile de fond l'immensité des paysages scandinaves et ses longues nuits caverneuses. Juul supporte facilement la comparaison avec Bon Iver, convoquant par ailleurs la veine des Flaming Lips, Gravenhurst, Choir of Your Believers et Beirut dont il ouvre les concerts courant 2012. Période où le multi-instrumentiste prend également la route direction l'Europe et l'Amérique du Nord pour assurer les premières parties de Dan Deacon, Lower Dens, Other Lives, Perfume Genius, Savages et Weird Dreams.
Son album produit et mixé par ses soins est livré en janvier 2013 et s'accompagne du vidéo clip de « I Am Haunted ». Une livraison aussitôt acclamée par la critique anglo-saxonne (le NME lui accorde la note de 8 sur 10 et le Sunday Times compare l'album à une beauté spectrale), ayant abouti sur une première tournée européenne.
