La musique pour s’oublier et celle pour réfléchir se rencontrent à très peu d’endroits. Dans certains mariages en Angleterre. Dans certains salons parisiens tard le soir. Dans certains night clubs au bord de l’autoroute, peut-être.
Il est d’autant plus exaltant de voir surgir dans le paysage musical français un groupe comme School Daze, désormais resserré autour d’une formule en duo. Pas intéressé par les querelles de genres et les poses underground, School Daze s’est fixé comme but de créer une musique populaire mais pas populiste, dansante et émouvante, cérébrale et futile, comme un ultime pied de nez à une époque qui vise à la simplification des messages sociaux et artistiques.
Composés sur plusieurs années et récemment mixés par Julien Briffaz (Bot’ox, Sabrina & Samantha), les deux nouveaux titres de School Daze lorgnent autant sur l’Angleterre baggy que sur les pionniers de la musique électronique de Chicago et Detroit, le tout composé avec une écriture pop qui trahit les longues heures passées à écouter de la musique indie dans leurs chambres d’ados. Le duo y exprime une vision ironique et politique du monde, à l’image des paroles de One Love (One song one autodafe one song one fatwa one song), qui porte un regard acide sur les interdits inhérents aux religions monothéistes.
Ce deux titres annoncent un premier album à venir en 2020.
